sortie Decouverte, du 23 Septembre 2016 à 20H0 au 25 Septembre 2016 à 22H0

Decouverte 2016Week-end initiation-découverte en Côte d'Or :

Départ le Vendredi soir vers 20H, retour le Dimanche vers 18H.

Le Samedi, visite d'une cavité présentant tous les aspects de la spéléologie, le gouffre de la Combe aux Prêtres : petits puits, rivière, ramping, vires, galeries... Le Dimanche matin, promenade en surface.

L’hébergement est assuré en gîte. Tous les repas sont pris en commun, si vous suivez un régime alimentaire particulier, pensez à nous le signaler.

Seul matériel a apporter : une paire de bottes en caoutchouc.

Le coût du week-end est d'environ 70€ par personne, tout compris.

Et en prime, nous organisons une journée de découverte de la technique de progression sur corde en forêt de Fontainebleau le Samedi 17.

 

Merci de nous contacter avent le 17 Septembre pour faciliter l'organisation.

 


Compte-rendu   

D'après wiki, qu'on n'osera pas contredire ici, le nom de Côte-d'Or fut choisi par Charles-André-Rémy Arnoult, avocat au parlement de Dijon et député de l'Assemblée constituante de 1789. Poète à ses heures, il proposa ce nom inspiré par la teinte dorée que prenaient les vignes de la région à l'automne. C'est-y pas mignon ? On peut se demander si, suivant le même principe, la Côte Vermeille tient son nom de la couleur du nez des vignerons des Pyrénées Orientales. Mais je crois pas.

Le terme côte vient, lui, du relief de la région sur lequel poussent ces vignes : l'affaissement du plateau sédimentaire a formé un talus que les géologues désignent sous le terme espagnol de « cuesta » ou « côte » en français. Côte d'Or l'emporta donc sur d'autres propositions telles que Haute-Seine ou Seine-et-Saône. Il faut dire que le site des sources de la Seine, tout proche, n'est pas très impressionnant : pas de quoi en faire un département. D'autant que certains diront que c'est l'Yonne qui coule dans Paris, et pas la Seine.

Pour permettre à Alain de se joindre à nous, on ne part que le Samedi matin. On se retrouve, pas très réveillés, devant le local pour finalement arriver en Côte d'Or vers 11H, ce qui est finalement plus tôt que si on avait couché sur place. Vous savez ce que c'est, quand le réveil sonne, on attend encore un peu, et encore...

Donc là, comme on n'a pas d'excuse pour trainer, on s'équipe en vitesse et on se jette dans les puits. On est assez vite en bas, c'est l'heure du casse-croûte : pâtes aux lardons et tomates séchées, on ne s'en lasse pas.

Le niveau d'eau est de 1,5dm sur l'échelle de crue, ce qui semble assez bas. Aller-retour au siphon aval, puis on s'engage dans le boyau d'accès vers la suite. On fait un arrêt devant l'éléphant, remarqué par Béatrice l'an dernier (il n'a pas bougé). Quelques pauses photo, on n'est pas pressés et fichtre que c'est beau !

Baignade au pont de singe, enfin bref. La cascade coule assez fort, mais on peut quand même passer presque au sec. Curieusement, le niveau est ici bien plus haut que dans le reste de la cavité.

Retour sans trop traîner, surtout pour ceux qui sont mouillés.

En fait de sortie découverte, on pouvait pas faire plus découvert : bivouac dans la clairière à 100m de l'entrée. Petit feu, pas de grillades mais un chili, un peu trop épicé.

Il paraît qu'il y a des ronfleurs dans ce club, nous sommes plusieurs à soutenir que non. Par contre, des insomniaques, c'est possible.

On se réveille au jour pour aller se balader un peu en surface, on est pas trop fiers à cause des coups de fusils au loin. Il est encore tôt, ca doit aller. Et on n'a pas trouvé ce qu'on cherche, mais c'est peut-être parce qu'on sait pas vraiment ce qu'on cherche.

Retour sur Paname avant les bouchons du soir.


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